FOURQUEVAUX (Raymond de Beccarie de Pavie, baron de), 1509-1574.

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FOURQUEVAUX (Raymond de Beccarie de Pavie, baron de), 1509-1574.
- Relation autographe de sa prise de congé de Philippe II. Madrid, 15 Mars 1572. Huit pages in-fol. Nombreuses corrections et ratures. Pièce d'un grand intérêt historique. À l'occasion de l'audience de congé qu'il accorda à Monsieur de Fourquevaux, Philippe II fit en quelque sorte un résumé des principes qui avaient inspiré sa politique des dernières années vis-à-vis de la France et de l'Europe. S'adressant d'abord à Charles IX, puis à la reine-mère, le roi d'Espagne insiste sur son désir de paix et d'amitié avec la France. " Prenant le Sr de Fourquevaulx, ambassadeur du Roy, son congé du Roy cath. d'Espaigne en sa derniere audience icelluy dict Sr Roy cath. luy tint les propoz suyvantz afin de les representer a Sa majesté treschrestienne. ...Estant l'amityé qu'il porte au Roy son bon frere inseparable de son cousté et sa fermeté si constante en la paix et union qu'il a plu a Dieu y mectre, qu'il ne sera de sa vie le premier a la rompre ny a s'en despartir. Prie S.M. tres chrestienne d'en uzer en semblable et de voulloir employer ses forces encontre l'ennemi commun... La prie aussy de faire remedier aux pirateries que les Francois font... Qu'on a eu tort en France de penser qu'il fust bien aize des troubles d'icelle, car c'est la choze en ce monde dont il recevoit aultant d'ennuis... Et que leurs royaulmes sont si voizins que la France estant en combustion, c'etoit la veille d'y veoir l'Espaigne... Que les deppportementz de lad. Majesté Catholique durant lesd. troubles de huict ou neuf ans font preuve et veriffication de son interieur ; car s'il eust eu maulvaise intention, c'estoit la saison de la mectre en evidence, ainsy que aulcuns luy voullurent persuader, et n'avoit pas faulte de moyen pour faire beaucoup de maulx, s'il eust voullu. Mais il n'y voullut jamais entendre, et ne s'en repent point... À la Royne Tres chrestienne, sa bonne mere, led. sr Roy lui bayse tres affectueusement les mains et la prie de voulloir tousjours tenir main, ainsy qu'elle a faict, a
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