[ALEXANDRE II] - DOLGOROUKI (Catherine).

Lot 25
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Estimation :
2000 - 2500 EUR
[ALEXANDRE II] - DOLGOROUKI (Catherine).
Lettre autographe [à Alexandre II]. Lundi 29 Nov. / 11 Déc. 1871 à 11 h 3/4 du matin [N° 319] ; 3 pages 3/4. " Je viens d'achever ma toilette [à laquelle le tsar aimait assister] et avant d'aller chez Marie, seule heure où je puis la voir dans la journée n'ayant pas le temps de le faire, je veux te dire, cher ange adoré de mon âme, que cela déborde en moi terriblement et je me sens heureuse de t'adorer et me dire que tu n'est préoccupé et absorbé que par moi en tout et toujours, et n'appartiens qu'à moi seule devant Dieu et ta conscience pour toujours, c'est ce qui doit te relever à tes propres yeux et te donner du courage comme à moi. Il faut avouer que nous sommes des douri créés pour s'adorer et font palir devant nous, aussi notre culte ne peut être comparé à rien. Cela nous donne une sécurité intérieure que nous sommes les seuls à connaître. Je comprends que notre guignon d'hier t'a rendu furieux, c'est vrai que je suis bête ! J'aimes à ménager tes yeux, en liseant pour toi, car tout ce qui est à toi est adoré par moi qui voudrait en tout t'etre utile et te donner le bon côté des choses... Je suis convaincu que tu étais plus beau que jamais hier soir et au diner, et tu as raison d'etre... Quand on est rempli de charmes comme toi on a le droit, je suis fière de t'avoir fait comprendre ta beauté. C'est parce que je suis bête, tu comprends ! Cela ne m'étonne pas que nous ayons meme au phissique les memes douleurs... Je t'aime et je vais chez Marie. À 10h 3/4 du soir : Notre bonne heure avant diner m'a laissé une délicieuse impression, j'ai jouï de toi comme une folle et à la lettre, ce délice n'a pas de nom. Mais ce soir ton retard m'a completement dérangé, aussi c'est ce qui a fait que j'étais vilaine mais j'espère que tu ne tarderas plus. Je t'aimes et te supplie de te soigner car [la mort] emporte tout le monde, le pauvre [Prince] Lvoff est mort, et cela graçe à un froid à la chasse... Penses à ton devoir de te conserver pour moi, mêts toi ton chan[dail] par ce
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