JEAN COCTEAU

Lot 73
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JEAN COCTEAU
Une correspondance inédite de Jean Cocteau à Judith Érèbe réapparaît aujourd'hui Judith Érèbe, - ce nom oublié. Qui l'a connue ? Qui la connaît encore ? - échangea, principalement durant sa cure de désintoxication à Saint-Cloud, en 1929, une correspondance amicale avec Jean Cocteau. Cependant, jusqu'à maintenant elle est restée ignorée des biographies concernant le poète. Écrivain, comédienne, artiste de Music-Hall, chanteuse, elle fit, sans doute la connaissance de Cocteau par l'intermédiaire du trapéziste travesti Barbette. Curieusement elle se trouva, tout de suite sur la même longueur d'ondes que Cocteau, une correspondance, qui devint plus amicale avec le temps s'engagea [écrite par elle à l'encre verte]. Ce fut une amitié lucide, sans concession, parfois les rapports sont vifs, voire tendus. Les partenaires s'étudient, se testent, s'affrontent, puis tout s'arrange. Nous y découvrons l'Homme, sans pudeur, qui souffre, qui s'épanche, qui se livre sans aucune retenue. COCTEAU (Jean). Lettre autographe, signée à Judith Érèbe. Villefranche/Mer [1926 ?] ; une page in-4. " Votre lettre et vos pages sont très lourdes et très légères. Les 2 choses les plus rares du monde. Vous m'avez fait beaucoup de plaisir et prouvé que rien ne tombe dans le vide. Le " succès " ne compte pas. Seule compte une lettre comme la vôtre. Ecrivez. Publiez. Il y a en vous et force et clairvoyance étonnantes ".
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