STILLFRIED (Bon Raimund von Ratenicz) - ANDERSEN (Hermann) à Yokohama. - JAPON.

Réunion de 50 photographies du XIXe siècle (vers 1880), tirages albuminés et aquarellés (25,5 x 21 cm) collés sur cartons forts, repliés en accordéon, plats de bois laqué noir, sur le premier, un décor polychrome avec incrustations d'ivoire (pour les têtes, mains et jambes) : scène de promenade en pousse-pousse au bord du Fujiyama et sur le second un décor de branchages avec insectes : criquet, mante religieuse, coccinelle et papillon ; coffret de carton recouvert de tissu à motifs de fleurs, intérieur de tissu rouge (Rel. de l'époque). Très intéressant ensemble nous donnant un aperçu de la vie au Japon à cette époque, ainsi que des vues des principales villes. Petits métiers : Marchandes de fleurs, fruitier ambulant, cuisinières, couturières, ouvrières sortant d'une usine de thé, coiffeur, marchand de poissons, saltimbanques, femmes jouant aux cartes, femmes mangeant... dormant, danseuses musiciennes... Yokohama : Temple, rue principale, rue Benten Dori, Gebashi, Bluff Colline, rue d'Honneur, bord de mer, port, grand Hôtel, vues générales. - Maison de thé à Osaka, femmes travaillant dans une rizière, Sampans, cueillette du thé, Bouddha, vue du Fujiyama ; généralement chaque photographie est accompagnée d'un texte en français, identifiant le cliché, collé sur une petite étiquette ; pliure au bord d'un support et pet. manque à un coin de plat. En 1858 le Japon ouvre l'accès de cinq de ses ports aux étrangers. Dès lors de nombreux artistes, curieux de cette culture ancestrale, débarquent au pays du Soleil Levant. Le baron Raimund von Stillfried-Ratenicz (1839-1911) travailla plusieurs années avec le britannique d'origine italienne Félice Beato (1834-1903) avant d'ouvrir son propre studio en 1871. Après quelques reportages, à travers tout le pays, il s'associe au photographe allemand Hermann Andersen, et acquiert, en 1877, le fonds de Félice Beato, qui avait cessé son activité. Jusqu'en 1881, et son départ de Yokohama, le baron exploitera ainsi ces photographies, qui a