Pauline de BEAUMONT (comtesse ), née Pauline de Montmorin Saint-Here m (17 68-1803)

Lot 188
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 6 000EUR
Pauline de BEAUMONT (comtesse ), née Pauline de Montmorin Saint-Here m (17 68-1803)
. Cinq lettres autog raphes, adressées à Guillaume (comte Guillaume de La Luzerne, son beau-frère). 1 ¼ page in-4, sans date, sans doute de 1795, car elle vient de recevoir une lettre de son frère de l'Ile d e France. Longue et émouvante lettre, d'une fine écr iture serrée. Le remercie de sa lettre «... Il me parait si étrange d'avoir été épargnée, lorsque tout ce que j'aimais autour de moi, cette exception d'avoir été épargnée que je ne puis expliquer, a quelque chose de bizarre, tout le monde a le droit de me demander pourquoi je vis encore... » Sur le décret qui l'a libéré «Un malheureux décret à qui vraisemblablement je dois la vie, m'a empêchée de les suivre...Accablée de douleur, la vue continuellement fixée sur la mort, que j'attendais avec impati ence, je me regardais comme de s tinée à périr p lus douloureusement encore que nos amis, puisque je devais passer la dernière... ». Sa soeur morte en prison en juillet 1794: «... son état lui a épargné une mort violente, mais la sienne a été lente et douloureuse ...elle m'a recommandé ses enfants en partant...». Elle a reçu une lettre de son frère Auguste «Il est toujours dans l'isle, l'infortuné ne sait qu'une par tie de ses malheurs...il a échappé à beaucoup de persécutions dont il en donne aucuns détails...il espère que nous n ous reve rron s, h élas de toute sa famille il ne reste que moi...». Lettre de deux pages in-4. Elle est à Par is, parle des entravents de son mari ainsi que l'éloignement d'Auguste «...Je n'ai point de nouvelles d'Auguste depuis qu'il sait ses malheurs, je sais seulement qu'il est de retour à l'isle de France j'attends de ses nouvelles avec impatience ... et qu'après mon Auguste vous êtes celui avec qui j'ai le plus besoin de pleurer puisque vous êtes heureux de tout le bonheur qui manque à votre infortuné Pauline». Lettre de quatre pages in-12, le 18 juillet 1800. Parle des caractères de ses nièces, écrit sur la succession des terres et de leur intérêt, la vente des maisons, des créa
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue